Soirée du 23 mai 2000
La soirée s'est très bien
déroulée, nous avons démarré à 19h30 avec plus de 25 personnes.
Nous étions une trentaine à la fin. Vers 21h20, 6 étudiants en psycho
sont arrivés et ont assisté au dernier quart d'heure.
Il y a beaucoup de nouvelles
têtes. Et quelques participants des dernières fois. Les gens
sont plus détendus que les 2 fois précédentes. Il faut dire que
c'est aussi le cas pour moi. Comme Evelyne est un peu en retard, je fais
la présentation, je rappelle les règles, en insistant sur le
respect de la parole de celui qui s'exprime et aussi sur le respect des
silences. Je demande ensuite aux personnes présentes comment elles ont
été informées de l'existence du café psycho. La plupart ont vu des
affiches en ville. Certaines ont été informées par des amis.
H.
Me pose la question de la dimension thérapeutique du café psycho. Je
lui répond que le café psycho n'a pas prétention ou vocation
thérapeutique. Mais sait-on réellement où commence le
"thérapeutique"? Est-ce que l'effet thérapeutique nécessite
obligatoirement le cadre formel d'une relation patient-thérapeute ou
client thérapeute? Le café psycho peut se résumer à un simple lieu
de convivialité où l'on rencontre des gens. Mais il peut aussi être
un tremplin pour des personnes qui n'osent pas allez sonner à la porte
d'un professionnel. Cela peut les mettre en confiance de venir dans un
lieu public comme un café. Ils peuvent dédramatiser la démarche et
rencontrer un professionnel dans un lieu comme celui-ci, cela peut faire
tomber leurs a priori et leur peur du psy.
R- Qu'est-ce que cela
serait pour vous une relation thérapeutique?
P- C'est lorsqu'on
rencontre quelqu'un qui nous écoute et que nous nous sentons mieux
après.
Evelyne arrive à 19h35, je
la présente à la salle.
R -
... Je tiens à vous dire également qu'Evelyne a vécu 25 ans aux Etats
Unis, elle a fait une grande partie de ses études là bas. Je tenais à
vous le préciser car parfois certaines de ses références ou de ses
positions sont marquées par la culture américaine.
Ev. -
(un peu surprise) Qu'est-ce que tu veux dire par là?
R- Non, ne le prends
surtout pas mal. Tu le sais bien, j'aime beaucoup les américains.
M- La dernière fois,
l'introduction a été trop longue, dans la deuxième
partie, on a plus parlé de soi et c'était bien mieux, il faut s'en
tenir à la règle je crois.
(Elle nous confirme ce que
nous avions sentis, après la deuxième réunion).
H - J'ai fait 11 ans
de psychanalyse et de nombreux ateliers, j'ai dû constater qu'il y
avait beaucoup plus de femmes que d'hommes dans ces démarches. Environ
un homme pour cinq femmes. Je suis venu au café psycho avec l'espoir de
rencontrer des hommes que le travail sur soi intéresse et pour
pouvoir discuter avec eux.
A ce moment là je réalise
que la proportion d'hommes et dans la salle doit correspondre à peu
près à ce que H. évoque. "On est bien obligé de
constater que ça ce confirme" rires dans la salle.
Les prises de paroles vont
dans ce sens : le rapport hommes-femmes.... Certains se confient plus
facilement au sexe opposé.
En deuxième partie de
soirée, on parle du Harcèlement moral dans le milieu du travail.
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P - Pour un entretien
d'embauche, on m'a fait faire de ces tests psychologiques à la con................
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